vendredi 7 novembre 2014

DAY 64

Ces temps-ci, pas tellement vu autre chose que le trajet home-school.

Je dis bien "home" et non "house", j'aime cette nuance anglaise, le mot m'évoque aussitôt une couverture, un teddy bear, un bon livre, un porte-manteau, des chaussures bien rangées. 

Parcouru un peu le centre, mais finalement il s'est révélé être le lieu d'un suicide estomatique, mon amie belge et moi-même souhaitant fêter la fin de son essay par une orgie glacière. 

Point de vue artistique, le songwriting apparaît comme être le domaine le plus vertigineux que l'on puisse trouver. On peut creuser dans tous les coins, il faut choisir lequel parfois. Je peux décider soudain de développer l'écriture des paroles, et c'est un travail de plusieurs semaines, mois et qui ne finit jamais. De même avec les instruments, l'enregistrement, le mixage, la présence scénique... L'ennui ne me guette pas. Mais les choses prennent du temps, et l'impatience est l'un de mes plus grands défauts.

Passé de lumineux instants avec cette amie venue d'un pays solaire, qui possède cette sagesse et ce calme que j'assimile dans mon imagination à ceux d'un grand sachem.

Le froid de l'hiver arrive, mais c'est la première année où je suis prête à l'accueillir. 





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